Le Ministre de la Mer, Pr. Lee WHITE, assisté du Ministre Délégué, M. Charles MVE ELLAH et du Directeur Général des Ecosystèmes Aquatiques, Jean Hervé MVE BEH, a eu une séance de travail, à son cabinet, ce lundi 25 janvier 2021, avec le Président de la Fondation Paul BIYOGHE MBA pour la Mer et les Espaces Aquatiques Gabonais, FOMER.
Le Dr Paul Yannick BITOME ESSONO, Secrétaire Général de FOMER, le Pr Flavien HEKEELLA, Secrétaire Général de PROSOBE et M. Sosthène BIVIGHOU ont pris part à cette importante séance.
Après présentation de la Fondation FOMER (objectifs, moyens et activités), M. BIYOGHE MBA s’est appesanti sur les Projets que conduit la Fondation, en particulier les Ateliers de Natation, l’Entretien des Plages, la Protection des Mangroves, les Enquêtes, Etudes et Statistiques liées à la Mer.
Il a sollicité et formulé une proposition de Partenariat avec le Ministère de la Mer pour relayer et prolonger ses Actions.
Par ailleurs, il a fait état deux autres problèmes, pas directement liés à la Mer, mais très importants. Il s’agit :
• du périmètre de la Zone Tampon autour des zones protégées, qui pose d’énormes problèmes pour les ménages (Banlieues Nord et Est de Libreville) et les opérateurs économiques (forestiers et miniers à l’intérieur du pays) ;
• de la production l’IBOGA et de sa commercialisation.
Suite à cet exposé, le Ministre Lee WHITE a donné un ensemble de réponses et d’orientations positives, encourageantes et d’exploitation immédiate, à court et moyen termes.
Il marque son accord sur le Partenariat sollicité par FOMER et a donné des instructions pour que les équipes techniques des deux Parties travaillent rapidement sur le Projet proposé par la Fondation qu’elles aboutissement le plus tôt possible sur un Projet commun.
S’agissant des Zones Tampon autour des Aires Protégées, des mesures correctives sont d’ores et déjà codifiées dans un Projet de loi qui sera soumis prochainement au Parlement gabonais.
Quant à l’IBOGA, là également, le Ministre LEE WHITE a marqué son soutien, non seulement pour la production en quantité de cette ressource, mais aussi pour sa protection, une réelle maitrise de sa commercialisation et un profit concret et dense pour le Gabon dans le respect du Protocole de NAGOYA.